Ste-Anne-de-Beaupré


Chapelle souvenir de 1676
ma photo 2013-04-23

Église 1900
Basilique Ste-Anne de Beaupré 1900
BANQ: P600,S6,D5,P0980

nef 1900
Nef principale église 1900
BANQ: P560,S1,P1102-15

Il ne faut pas se tromper, les deux colonnes à l'avant plan ne sont pas de véritables colonnes de soutien mais des colonnes de béquilles de miraculés!

1922 feuBasilique incendiée le 29 mars 1922
BANQ: P600,S6,D5,P1228r

1900
Chapelle provisoire suite à l'incendie de 1922
BANQ: P428,S3,SS1,D14,P109

Le sanctuaire de Ste-Anne-de-Beaupré est en activité depuis plus de trois siècles.

La première petite chapelle construite près du fleuve l'a été en remerciement pour le sauvetage de marins bretons (1658). Sa position trop près du fleuve n'a pas permis qu'elle résiste aux marées et aux glaces de l'hiver. Elle fut démolie et une autre chapelle a été élevée plus loin du fleuve à l'emplacement de l'ancien cimetière.

Il semble que lors de la construction de la deuxième chapelle, un travailleur aurait été miraculeusement guéri. C'est probablement à partir de ce moment que la vocation de sanctuaire a débuté.

Cette nouvelle église est d'une beauté, à mon avis, inégalée au Québec, autant la nef principale que la chapelle au sous-sol. Elles renferment des oeuvres d'art de grande qualité.

Il paraît que chaque vitrail dépeint un épisode de la vie de Sainte-Anne, la grand-mère du Messie. À la tête de chaque colonne de la nef principale est gravée une sculpture différente.

Ma compagne Nancy et moi avons pris énormément de photos de cet endroit, tout étonnés d'avoir de si belles choses si près de nous.

Voici quelques photos que nous avons prises.

2006 Ste-Anne
Facade de la cathédrale
ma photo 2013-04-23

2006
Maître-autel
Ma photo 2006

Une partie de la voûte de la basilique
ma photo 2013-04-23

Chaire de la nef principale de la basilique
ma photo 2010

Façade du prie-Dieu de la rangée centrale de la basilique
ma photo 2013-04-23

La sculpture de la façade du prie-Dieu représente Saint-Pierre de Rome et ses colonnades.


Voici quelques photos de la chapelle sous la basilique.


Chapelle au sous-sol de la basilique partie centrale 2010-02
ma photo


Chapelle du sous-sol
ma photo 2013-04-23


Allée droite de la chapelle du sous-sol
ma photo 2013-04-23


Peinture représentant Mgr de Laval, chapelle du sous-sol
ma photo 2013-04-23


Peinture représentant une éducatrice, chapelle du sous-sol
ma photo 2013-04-23



Le frère André accueillant un enfant malade
Ma photo 2014

Selon l'abbé Thomas-Joseph Morel au cours des années 1663 à 1667 à Sainte-Anne-du-petit-cap, maintenant Sainte-Anne-de-Beaupré, il y a eu au moins six miracles que lui-même a pu constaté.

Comme préambule à son texte de documentation des miracles, il écrit:

Comme Dieu a toujours choisi quelques églises spécialement entre les autres, ou par l’intercession de la Vierge, des anges et des saints, il ouvre largement le sein de ses miséricordes et fait quantité de miracles qu’il n’opère pas ailleurs ordinairement. Il semble aussi qu’il a voulu choisir en nos jours, l’église de Ste-Anne-du-petit-cap pour en faire un asile favorable, et un refuge « aux affligés et aux e ?retions » de ce nouveau monde et qu’il a mis entre les mains de St-Anne, ----- grâces et de bénédictions qu’elle répand libéralement à ceux qui la réclament dévotement en ce lieu. C’est effectivement ? ou affectueusement ? pour cette même fin qu’il a imprimé (aux les) cœurs une dévotion singulière et une confiance extraordinaire en la protection de cette grande sainte. Ce qui fait que tous les peuples y recourent dans tous les besoins et qu’ils reçoivent des faveurs ?

Singuliers très signalés et très extraordinaires comme nous le voyons dans les miracles qui se sont opérés depuis six ans. Ce n’est pas mon dessein de les rapporter ici tous mais seulement quelques uns des plus considérables pour satisfaire la piété des personnes qui ont profité de moi. Je le fait d’autant plus volontiers qu’ayant été témoin oculaire ou très bien informé de ces choses. Je les dirai avec plus de certitude.

Premier:

(1662) Marie-Esther Ramage, 45 ans, a toujours dû marcher complètement recourbée, incapable de se redresser et marchant avec un bâton. Au moment de la construction de l'église de Sainte-Anne, elle plaça trois pierres et demanda à la bonne Sainte-Anne des faveurs. Elle fut exaucée, perdit son bâton et se mit à marcher droit par la suite. 

Deuxième:

26 juillet 1662, Nicolas Drouin, âgé de 14 ou 17 ans de Château-Richer était atteint du mal "caduc" donc d'épilepsie ce qui le mettant en danger continuellement. Selon les conseils de l'abbé Thomas-Joseph Morel (celui qui a consigné ces miracles), Nicolas et ses parents ont commencé une neuvaine à Sainte-Anne, lors de la fête de Sainte-Anne et aussitôt son mal a disparu et n'est pas revenu plus grâce à des neuvaines annuelles.

Troisième:

Marguerite Bire 45 ans, se casse une jambe en 4 endroits et les médecins sont incapables de replacer les os. Elle demeure incapable de marcher pendant huit mois. Les médecins lui ont dit qu'elle ne le pourrait jamais sans des "potences" (béquilles). Elle va donc s'en remettre à la bonne Sainte-Anne, et au moment de la communion, elle se rend d'elle-même sans béquilles à la communion, elle était définitivement guérie.

Quatrième miracle: tel que dérit par l'abbé Morel:

Élie Godin, âgé de 60 ans de la paroisse de Ste-Anne étant malade d’une (hydropésie ou hydropisie ?) formée , à laquelle les remèdes ne pouvaient apporter aucun soulagement, pensait à se (disposer ?) à la mort et me fit appeler pour lui donner le St Viatique alors je lui dis qu’il eut recours à la Ste-Vierge et à Ste-Anne et après l’avoir (disposé ?), je m’en allai à l’église de la Ste-messe à son intention. D’où revenant pour la communion, il me dit d’un visage serein ; Monsieur, je suis guéri permettez mois de me lever pendant que vous étiez à l’église. Comme je disais mon champelet je me suis doucement endormi et (j’ai ?) vu pendant mon sommeil deux vénérables dames qui se sont approchées de moi, et une des deux tenait en sa main une boite qu’elle a ouverte, ou j’ai vu dedans un chemin fort long et fot étroit qui conduisait au Ciel. À cette vue, je me suis trouvé tout rempli de consolation et tout soulagé de mon mal. En effet, après la communion, il rend grâces à Dieu, se lève de son lit, s’en va à l’église et avant que d’avoir achevé sa neuvaine, il fut en état de travailler comme avant sa maladie.

Cinquième miracle:

Jean Adam, âgé de 23 ans de (Brinon l’archevêque) petite ville du diocèse de (Sens), le 24 mai 1665. Se sentit comme en un instant comme frappé de deux coups (baleine) dans les deux yeux ne voyant plus que fort peu et dans quelques jours devint entièrement aveugle et demeura en cet état jusqu’au mois de juin ou il fit vœu de dire neuf fois son (rosaire) en l’honneur de Ste-Anne, d’aller visiter son église du petit cap ; il fit encore un pareil vœux à Notre-Dame-de-Lorette (en Italie). Après quoi il fut conduit à Ste-Anne, ou le prêtre disant la messe et l’évangile de Ste-Anne pour lui, il vit par trois fois distinctement, ( en sorte ) qu’il put discerner la couleur des ornements qu’il n’avait jamais vu, n’ayant jamais été dans ce lieu là, et prononça à même temps qu’il (était) à trois jours de la fin de la neuvaine. Il recouvra entièrement la vue. Ce qui arriva comme il l’avait dit, car le troisième jour, comme on disait pour lui la messe en l’église du collège de la Compagnie de Jésus à Québec, il sentit comme on lui avait donné deux coups (d’aliene) dans les deux yeux qui (jetèrent) quelques gouttes d’eau et ensuite (il appercurent) à l’élévation de la Ste-hostie entre les mains du prêtre et l’usage de la vue lui fut rendue plus parfaite qu’elle ne l’avait été avant cet accident, c’est ce qu’il a déclaré et signé véritable.

Sixième miracle:

En l'année 1667, le 20 de juin: Jean (Prades) âgé de 22 ans de la ville et archevêché de (Trouloupe)(?) du régiment de Carignan, était frappé de deux infirmités dont l'une était mortelle et l'autre incurable eût pendant une nuit un sentiment extraordinaire et entendit une voix qui luy dit que s'il plaisait à Dieu luy rendre la santé (ce serait un grand bien pour luy donner pour toute la vie au service des malades de l'hôpital ou il était pour lors). Il y consentit volontiers et demeura dans une forme (espérance) qui guérirait non obstant une (apostume) qui avait dans l'estomac, qui luy causait un hocquet qui ne () qu'une mort prompte et assurée. En effet, on luy donna l'Extrême onction jugeant qu'il allait bientôt mourir; néanmoins Dieu le délivra de ce premier danger en peu de temps mais, pour le second on luy déclara qu'il n'y avait aucun remèdes humains et qu'il fallait avoir recours à Dieu, qui seul a le pouvoir de guérir. Car il avait perdu l'usage d'une jambe depuis dix mois ainsi que la sensation dans sa jambe.......

Extrait du document numérisé à la BANQ
P1000,S3,D1485